Apaisante et anti-inflammatoire, l'huile végétale d'amande douce calme les rougeurs, irritations, démangeaisons des peaux sensibles et réactives.

Nourrissante et adoucissante grâce à sa teneur en oméga-6 et 9, elle redonne souplesse et élasticité aux peaux qui tiraillent. Elle protège également la peau des agressions extérieures.

Par précaution, il est recommandé aux personnes allergiques aux fruits à coque d'éviter l’usage, même externe, de l’huile d’amande douce.​

Originaire des montagnes d’Asie occidentale et du Nord de l’Afrique, l’amandier est déjà mentionné dans le Livre de la Genèse !  Cet arbre symbolise dans l’Antiquité la joie, l’espérance et le renouveau.

L’amandier est cultivé depuis plus de 5.000 ans, en Iran tout d’abord. Il a été introduit en Europe, particulièrement dans le bassin méditerranéen, par les Grecs, avant que les Arabes le propagent à leur tour. C’est au Moyen Age qu’il prend son essor en France. Au 19e siècle, l’amandier est introduit aux Etats-Unis, qui est aujourd’hui le premier producteur mondial (Californie). Sa culture, plus ou moins abandonnée en France, reprend depuis quelques décennies. 

Bonne mine, grâce à sa très forte teneur en caroténoïdes (dont la provitamine A), l’huile végétale d’argousier est connue pour apporter un teint lumineux et harmonieux. Elle présente également un intérêt dans les soins avant et après-soleil.

Anti-âge, l’huile végétale d’argousier a un taux exceptionnel de vitamine E et d'anti-oxydants qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre l’excès de radicaux libres et permettent de prévenir l’apparition des rides et autres signes de vieillissement. 

Hydratante, l’huile végétale d’argousier permet de maintenir l’élasticité de la peau et de renforcer son ciment inter-celullaire grâce à la présence d'oméga-6, oméga-7 (ce qui est rare !) et oméga-9.

Régénérante, anti-inflammatoire et cicatrisante, par sa richesse en oméga-3 et en phytostérols, l’huile végétale d’argousier possède un grand pouvoir de renouvellement cellulaire et va ainsi aider à réparer les peaux abimées.  

 Le nom botanique (celui que vous retrouvez dans la liste INCI) de l’huile végétale d’argousier est Hippophae Rhamnoides Seed Oil. Le 1er terme, qui vient du grec hippos (“cheval”) et phaos (“lumière, éclat”), rappelle son utilisation dans l’Antiquité : selon la légende, Alexandre le Grand utilisait l’argousier pour faire briller le pelage de ses chevaux. Ce n'est qu'au 20e siècle que les vertus de l'argousier sont redécouvertes et valorisées : les baies d'argousier sont les fruits les plus vitaminés d'Europe et le système racinaire extensif des arbustes permet de lutter contre l'érosion de certains sols.

Anti-inflammatoire et réparatrice grâce à sa haute teneur en acides gras polyinsaturés (Oméga-6) et en vitamines A, D, E et K, l'huile végétale de bourrache permet de réparer les tissus cutanés en cas de dermatoses en tout genre comme l'eczéma, le psoriasis ou d'autres troubles dermatologiques. 

Anti-oxydante, régénérante et assouplissante, l'huile de bourrache est aussi utilisée en prévention des rides et des vergetures. Elle apporte souplesse, élasticité et tonicité à votre peau qu’elle nourrit sans en obstruer les pores. 

Déjà connue dans l’Antiquité, la bourrache est notamment évoquée positivement dans les écrits d’Homère et de Pline l’Ancien. Elle est présente dans les jardins des simples au Moyen Age pour ses propriétés médicinales : expectorantes et diurétiques, mais aussi aphrodisiaques ! Ses fleurs étoilées et ses feuilles étaient également appréciées en salade, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui.

Originaire de Syrie avant de s’étendre dans tout le bassin méditerranéen puis dans le reste de l’Europe, son nom viendrait de l’arabe abou rash, qui signifie « Père de la sueur », en raison de ses vertus sudorifiques. Elle est aussi surnommée « Pain des abeilles » car elle est très mellifère.

Anti-inflammatoire, apaisant, cicatrisant. Grâce à la présence naturelle de caroténoïdes, flavonoïdes et faradiol, le macérât de calendula aide à soulager les inflammations cutanées, à accélérer la régénération des peaux abimées et à apaiser les peaux irritées, rougies par le soleil ou sujettes aux démangeaisons.

Il est particulièrement connu pour prendre soin de la peau fragile des bébés. 

Nourrissant et assouplissant. Les fleurs de calendula étant mises à macérer dans une huile de tournesol biologique, le macérât de calendula est riche en oméga-6 et 9. Il permet de nourrir la peau et de lui apporter souplesse et élasticité. 

Le nom "souci" n'est pas ici à associer à des inquiétudes mais au latin sol sequia (soleil-suivre). En effet, les fleurs de la plante éclosent au lever du soleil et se referment au coucher. Quant au terme Calendula, il fait référence au calendae (petit calendrier) car sa floraison dure plusieurs mois. Cette plante est un remède très renommé dès l'époque romaine (Pline l'Ancien) et le Moyen Age (Hildegarde de Bingen) pour ses multiples bienfaits.

Apaisante et anti-inflammatoire grâce à sa haute teneur en oméga-3, l'huile de cameline est connu pour le soin des peaux sensibles ou en souffrance (rougeurs, irritations, coups de soleil, eczéma). Elle aide notamment à traiter l’érythème fessier des bébés. 

Nourrissante et anti-oxydante grâce à sa richesse en oméga-6  et 9 et en provitamine A et vitamine E, l'huile de cameline permet de lutter contre les ridules et les signes du vieillissement. Elle apporte élasticité à la peau. Elle est également intéressante dans le soin des cheveux fins, ternes et cassants qu'elle nourrit, protège et assouplit. 

Originaire d’Europe, c’est une plante rustique de la même famille que le brocoli, cultivée depuis très longtemps pour la production de fourrage et celle d’une huile siccative (qui durcit au contact de l’air), qui servait jusqu’au 19e siècle à la fabrication de savon et de peinture. Quelque peu oubliée, elle est redécouverte à la fin du 20e siècle par les agronomes pour ses qualités nutritives et cosmétiques, notamment sa richesse en oméga-3. 

Anti-inflammatoire, on utilise l’huile essentielle de camomille romaine en dermo-cosmétique pour lutter contre toutes les dermatoses enflammées, qu’elles soient accompagnées ou non de démangeaisons (eczéma, psoriasis, acné, couperose, peau sensible enflammée…). Elle est un ingrédient de choix dans les soins du visage en cas de peau sèche, sensible, irritée.

​Apaisante, l’huile essentielle de camomille romaine est connue pour réduire angoisse, anxiété, stress, insomnie et agir ainsi sur certains problèmes de peau, comme un eczéma de stress. Une petite goutte sur le plexus solaire vous aidera en cas d’anxiété.

Le nom scientifique de la camomille, Chamaemelum, signifie en grec « pomme au sol », allusion à son odeur marquée évoquant la pomme quand on marche dessus. Bien que surnommée « camomille romaine », elle n’est pas originaire d’Italie, mais plutôt de la face atlantique de l’Europe. Elle aurait été redécouverte au 16e siècle (à Rome ?) par le botaniste et médecin Camérarius.

La camomille romaine est devenue emblématique de la région de Chemillé en Anjou. Sa culture s’y est développée au 19e siècle, quand des attaques parasitaires des vignobles ont obligé reconvertir une main-d’œuvre abondante.

Huile essentielle de carotte

Détoxifiante, l'huile essentielle de carotte débarasse la peau des toxines et de la pollution et permet de réduire les taches brunes, également appelées taches pigmentaires, taches cutanées, taches de vieillesse.

Régénérante, l'huile essentielle de carotte adoucit les inflammations (eczéma, couperose,…) et aide à prévenir le vieillissement cutané.

Macérât huileux de carotte  ​

Effet bonne mine, grâce à sa richesse en caroténoïdes et provitamine A, le macérât de carotte redonne tout leur éclat aux peaux ternes et fatiguées et prépare la peau au soleil.

Anti-oxydant et assouplissant, le macérât de carotte permet de ralentir le vieillissement cutané en captant les radicaux libres et en maintenant une bonne hydratation et élasticité de la peau.  

Tout le monde a déjà rencontré la carotte sauvage mais sans peut-être la connaître. Elle anime de ses ombelles de fleurs blanches les bords de champs ou de sentiers. Au Moyen Age, on utilisait les fleurs et les feuilles comme remède chauffant (rhume, toux). Son nom daucus signifie "j’échauffe". La carotte est domestiquée au 10e siècle en Iran, mais c’était alors une carotte violette ou jaune. La carotte cultivée orange est issue d’une autre domestication, au 17e siècle en Hollande, et contient du bêta-carotène. 

Nourrissante et relipidante grâce à sa richesse en oméga-6 et 9, l'huile végétale de carthame permet de maintenir l'hydratation de la peau et des cheveux.

Riche en antioxydants, elle permet de combattre les signes de l'âge en stimulant la régénération des cellules et en favorisant l'élasticité de la peau.

Grâce à sa teneur en vitamine K en oméga-3, elle est réputée pour soulager les peaux à tendance atopique, couperosées, irritées ou sujettes aux rougeurs. 

Le carthame, plante épineuse qui ressemble au chardon, est aussi appelé "carthame des teinturiers" car il a longtemps servi à fabriquer une teinture jaune ou rouge. D'ailleurs, son nom vient de l'arabe kurthum qui signifie "teindre". Plus récemment, l'huile provenant des graines comestibles issues de ses fruits après floraison, s'est révélée intéressante en cosmétique, notamment pour les cheveux secs et fragiles. 

Anti-inflammatoire et régénérante cutané grâce à haute teneur en oméga-3 et oméga-6, l'huile végétale de chanvre stimule la régénération des peaux abîmées et apaise les peaux sensibles, sujettes aux rougeurs et aux irritations. Elle est également un allié de choix afin de prévenir les signes de l'âge.

Nourrissante, elle aide à prévenir la déshydratation de la peau en agissant en profondeur. Elle redonne de la souplesse aux peaux déshydratées et de la brillance aux cheveux.  

Le chanvre est une des premières plantes cultivées par l’être humain, pour diverses fonctions. Sa tige très fibreuse a servi longtemps à la fabrication de cordages, de voiles et de papier. A la fin du 18e siècle, la culture de chanvre était encore très présente en Belgique. Elle a fortement diminué sous l’effet de l’importation massive de coton et de l’utilisation de fibres synthétiques. Associée à tort au cannabis “narcotique”, la culture de chanvre a été un temps jugée illégale. Elle suscite à nouveau aujourd’hui un grand intérêt, tant pour sa fibre très résistante – notamment en éco-construction – que pour son huile dans le secteur des cosmétiques naturels. 

Astringente et réparatrice, l'huile essentielle de ciste ladanifère est un excellent produit anti-rides.

Cicatrisante, elle régénère le tissu cutané et aide à la cicatrisation.  

Le ciste, dans le bassin méditerranéen, se plait dans des sols secs et ensoleillés, comme les maquis ou les garrigues. Il a en outre la particularité de se régénérer assez vite dans des terrains touchés par un incendie. Son nom (du grec kistos) vient de la forme en "capsule" de son fruit. La gomme extraite de la plante, le labdanum, lui donne son qualificatif "ladanifère". Déjà dans l'Antiquité, elle était utilisée comme cicatrisant.

Nourrissante et assouplissante, l'huile végétale de colza permet de renforcer la barrière hydrolipidique et de prévenir la déshydratation de la peau et des cheveux. Elle leur apporte confort et souplesse. 

Régénérante, elle permet de lutter contre les signes de l'âge.

Le colza est issu d'un croisement ancien du chou et de la navette. La plante est introduite en Europe, dans les Flandres et en Allemagne, au 18e siècle. Son nom vient du néerlandais koolzaad, littéralement "graine de chou". Très appréciée des insectes pollinisateurs, dont les abeilles, elle est souvent semée dès la fin de l'été. Absorbant l'azote en automne, elle rompt le cycle des mauvaises herbes et maladies de céréales. Les restes de la plante, après extraction de l'huile, servent à nourrir le bétail. Outre sa richesse en protéines végétales, elle a donc de nombreux atouts !

Décongestionnante veineuse, l'huile essentielle de cyprès de Provence présente un grand intérêt pour tous les états inflammatoires et congestionnés, tels que les jambes lourdes, les varicosités, la couperose, les poches sous les yeux et la rétention hydrolipidique (cellulite).

Régulatrice, elle participe à la régulation des odeurs de transpiration excessive.

Expectorante et antitussive, elle régule la sécrétion des bronches, permet d'apaiser une touche sèche ou encore une extinction de voix. 

En Occident, le cyprès, associé au culte des morts, est symbole d’éternité vu qu’il reste toujours vert. C’est pourquoi on le trouve aux abords des cimetières, où il sensé protéger l’âme des défunts. Ailleurs aussi, comme en Iran, son port érigé vers les cieux le fait considérer comme un accès vers le divin. Dans la mythologie grecque, le sceptre de Zeus, la massue d’Hercule ou les flèches d’Eros seraient en bois de cyprès, considéré jadis comme indestructible. Il en est de même, selon la tradition, pour le cercueil des papes ! 

Diurétique et aquarétique, l'huile essentielle de genévrier facilite le drainage. Elle est un ingrédient de choix dans les soins anti-cellulite et anti-rétention d'eau. 

Anti-bactérienne et anti-fongique, elle purifie et apaise les peaux et cuirs chevelus à problème. 

Chacun connaît les baies de genévrier dans la choucroute et d'autres plats dont elles facilitent la digestion tout en les parfumant. Son nom Juniperus vient du celte signifiant "buisson" "âcre". De fait, jusqu'au 19e siècle, on en brûlait lors des épidémies en raison de ses propriétés antiseptiques. Les baies de genévrier entrent aussi dans la fabrication d'eau de vie, le fameux genièvre ou peket "qui pique". 

Astringent, raffermissant et purifiant​, le géranium rosat est connu pour resserrer les pores, réveiller le teint et favoriser la fermeté des tissus. En hydrolat, il aide à matifier la peau en régulant la production de sébum. Il peut contribuer à prévenir des premières rides et est aussi apprécié des peaux matures. 

Anti-inflammatoire, le géranium rosat est utilisé pour apaiser les peaux sujettes aux rougeurs ou à des affections cutanées comme l'eczéma. 

Originaire d’Afrique du Sud, le Géranium Rosat aurait été importé du Cap de Bonne-Espérance en Europe au 17e siècle. Au milieu du 19e siècle, comme la Rose du Levant, Rosa damascena, est devenue rare et le prix de son huile essentielle en conséquence élevé, les parfumeurs cherchent une alternative d’essence « à odeur de rose ». 

Des plantations sont alors réalisées dans la région de Grasse mais, dès la fin du 19e siècle, la culture se répand dans des régions aux conditions climatiques plus favorables, comme l’Afrique du Nord ou l’Ile de la Réunion. Aujourd’hui, la région du Yunnan en Chine est devenue un des premiers exportateurs.

Le géranium rosat avec une origine française est aujourd'hui un produit rare et précieux.  

Anti-hématome, l'huile essentielle d’hélichryse est connue pour son efficacité exceptionnelle dans la résorption des ecchymoses (« bleu »), coups, bosses, entorse, foulure et autres petits traumas. L’huile essentielle d’hélichryse s’utilise pure en petit massage directement sur la zone touchée. Beaucoup plus efficace que l’arnica, elle est dite « miraculeuse ».

Circulatoire et fluidifiante, elle est recommandée dans les soins (diluée dans une huile végétale ou dans une crème, un gel,…) pour traiter les cernes et les inflammations cutanées : couperose, varices, cellulite, acné rosacée.

Cicatrisante puissante, l'huile essentielle d’hélichryse s’utilise pure sur une cicatrice (récente de préférence) jusqu’à disparition de celle-ci. Il convient de masser la cicatrice en zigzag dans l’autre sens que celui de la cicatrice. 

Cette plante buissonnante est présente de manière sauvage dans les sols secs du pourtour méditerranéen, en particulier en Corse et en Italie, où elle se raréfie à l’état sauvage. Le nom de l’hélichryse vient de deux mots grecs, helios (soleil) et chrysos (or), en raison de ses petites fleurs jaunes. Il en est déjà question dans la mythologie grecque, notamment en association avec le dieu Apollon ou dans l’Odyssée d’Homère, où ses vertus thérapeutiques sont évoquées.

Purifiant et anti-bactérien, le laurier noble aide à éliminer les impuretés et à mieux équilibrer le microbiote à la surface de la peau. Il permet alors de diminuer l’apparition de boutons et de points noirs. Il aide également à diminuer la production de sébum sur le visage ou le cuir chevelu. 

Astringent, il aide à tonifier la peau et à resserrer les pores. 

Le laurier est, dès l’Antiquité, la marque des dieux, Apollon en tête, symbolisant la gloire et l’immortalité. Son feuillage persistant constitue la couronne des vainqueurs, rois ou poètes. L’habitude de couronner de laurier les savants dans les universités se perpétue au Moyen Age. D’ailleurs, le mot baccalauréat, si convoité par les étudiants, signifie “baie de laurier”. 

Cicatrisante, anesthésiant local et antalgique cutané, la lavande aspic est intéressante pour calmer la douleur de tout type de piqûres (moustiques, guêpes, méduse,...) ou de brûlures légères (coups de soleil, lèvres gercées...) .

Anti-bactérienne et anti-fongique,  elle permet de traiter les infections fongiques, virales et bactériennes du tissu cutané : mycoses cutanées (pied d’athlète, mycose du cuir chevelu) et acné juvénile. 

La lavande aspic, originaire du bassin méditerranéen, pousse naturellement dans la garrigue provençale, comme la lavande fine, mais à une altitude plus basse, qui ne dépasse pas 600 à 800 mètres. 

Son odeur est plus camphrée que celle de la lavande fine. Elle est différenciée pour la première fois au 12e siècle par l’abbesse Hildegarde de Bingen.

Cicatrisante et apaisante, la lavande fine favorise la cicatrisation et apaise les peaux abimées, à tendance atopique. Elle calme les irritations.

Anti-bactérienne, elle est appréciée des peaux à tendance acnéique afin de réguler la production de sébum et réduire les imperfections cutanées. 

Régénérante, elle permet de lutter contre les premiers signes de l'âge.

Relaxante, l'huile essentielle de lavande fine s'utilise notamment en diffusion ou en inhalation pour réduire le stress, prévenir l'anxiété ou favoriser l'endormissement (même chez les enfants).  

Connue dès l’Antiquité, la Lavande – dont le nom vient de « laver » en latin – était utilisée par les Romains notamment pour parfumer le linge ou l’eau du bain. 

Au Moyen-Âge, elle était fréquemment cultivée dans les jardins de monastères pour ses vertus multiples.

Au milieu du 18e siècle, la corporation des maîtres-parfumeurs de Grasse augmente la demande de cette fleur, qui devient “l’âme de la Provence”, comme la qualifie Jean Giono. Jusque dans les années 1930, la lavande était récoltée à la faucille dans les collines de Haute-Provence. Elle est aujourd’hui le plus souvent plantée en plaine, en raies régulières pour faciliter la récolte mécanisée. 

Hydratante, l'huile végétale de mirabelle permet de renforcer le film hydrolipidique et de limiter la perte en eau.

Protectrice, elle préserve la peau des agressions extérieures (pollution, vent, froid...).

Assouplissante et réparatrice, elle renforce l'élasticité de la peau et prévient les premiers signes de l’âge.

​Par prudence, les personnes allergiques aux fruits à coque, comme la noisette, s’abstiendront d’utiliser l’huile de mirabelle.

 La mirabelle, comme les autres prunes, est originaire d’Orient. Elle a été introduite en France au 15e siècle. Comme les terrains argilo-calcaires lui conviennent très bien, elle se développe particulièrement dans la région de Metz et devient une spécialité locale.

Au milieu du 18e siècle déjà, la « Mirabelle de Lorraine » est reconnue comme telle. Mais la production s’intensifie après la crise du phylloxéra, au début du 20e siècle, qui détruit un grand nombre de vignobles lorrains. En effet, les vignes sont remplacées en masse par des vergers de pruniers dès après la 1ère Guerre mondiale. A son apogée vers 1950, la production décline ensuite. 

Mais, au début des années 1990, des agriculteurs replantent des milliers de mirabelliers, se regroupent sous le label « Mirabelles de Lorraine » et obtiennent de l’Europe une Indication Géographique Protégée (IGP). C’est le signe que la qualité de produit est directement liée à un territoire déterminé. Aujourd’hui, la Lorraine assure 80% de la production mondiale de mirabelles. 

Equilibrante, l’huile végétale de noisette Siprès est l’alliée des peaux grasses et acnéiques, qui brillent un peu trop et ont tendance à développer des imperfections. Elle permet de réguler la production de sébum et aide ainsi à diminuer les boutons et points noirs.

Assouplissante et nourrissante grâce à sa richesse en oméga-9, l'huile végétale de noisette permet de préserver le film naturel protecteur de la peau et de maintenir son hydratation. Elle apporte ainsi un toucher plus soyeux, non gras, à la peau. 

Par précaution, il est recommandé aux personnes allergiques aux fruits à coque d'éviter l’usage, même externe, de l’huile de noisette. 

Le noisetier est connu dès la Préhistoire dans la zone tempérée de l’hémisphère nord, profitant d’un hiver relativement doux et d’un été pas trop chaud. Les Turcs sont les premiers à cultiver la noisette et la produisent aujourd’hui encore en grande quantité. 

La production « à grande échelle » en France ne remonte qu’aux années 1970 et se concentre surtout en Aquitaine. Elle ne représente toutefois qu’1 % du marché mondial. Beaucoup d’huiles végétales de noisette proviennent de Turquie, même si la marque d’une célèbre pâte à tartiner achète déjà près de 80 % de la production de ce pays. 

Nourrissante tout en étant douce, l'huile d'olive est utilisée pour apaiser les peaux sèches, sensibles, sujettes aux irritations. Elle permet également d'apporter brillance et souplesse aux cheveux secs.

Anti-oxydante, elle permet aussi de lutter contre vieillissement cutané. 

L'huile d'olive est un produit millénaire. Des oliviers sont déjà cultivés au Proche-Orient 4000 ans av. J.-C. En Egypte, c'est un produit sacré, placé dans les sarcophages pour souhaiter aux défunts la paix dans l'au-delà. Dans la Grèce antique, les athlètes s'enduisaient le corps d'huile d'olive pour le protéger des brûlures du soleil ou des chutes. Homère, dans l'Odyssée, surnommait ce produit "l'or liquide".

Avant de se développer comme ingrédient phare de la cuisine, l'huile d'olive en Espagne - de loin le plus gros producteur mondial aujourd'hui - était utilisée pour soigner les cheveux et la peau ainsi que pour guérir les blessures . 

Régénérante grâce à sa richesse en Vitamine E et en acide gamma-linolénique, une application régulière de l'huile d'onagre aide à ralentir le vieillissement cutané. Elle est un précieux anti-âge pour les peaux matures et relâchées, en manque d’éclat.

Anti-inflammatoire et apaisante grâce à sa teneur en phytostérols et en oméga-3, l'huile d'onagre est utilisée pour apaiser les peaux fragiles, notamment les peaux sujettes à l'eczéma.  

Nourrissante, elle améliore l'hydratation des peaux déshydratées, dévitalisées.  ​ 

L'onagre pousse à l’état sauvage en Europe depuis le 17e siècle, de préférence près des littoraux. Elle est originaire d’Amérique du Nord, où elle était utilisée par les Indiens, soit en cataplasme avec les feuilles pour soulager des blessures, soit en huile à partir de graines broyées pour soigner des éruptions cutanées. Les vertus thérapeutiques pour la peau de l’huile d’onagre ont été redécouvertes en Europe depuis quelques décennies.

Tonifiante, l'huile essentielle de pin sylvestre réduit la fatigue passagère et apporte énergie et vitalité. Elle permet de revigorer le corps et l’esprit quand on a un petit “coup de pompe”.

Antifongique, antibactérienne et antivirale, elle est connue pour ses propriétés expectorantes, mucolytiques, balsamiques, antiseptiques respiratoires, afin d’agir sur la sphère ORL (nez-gorge-oreille) et combattre les infections respiratoires. 

Originaire d'Europe et d'Asie du Nord, le pin sylvestre se répartit de l'Espagne à la Sibérie. Il s'accommode de sols médiocres et de conditions climatiques difficiles, telles que sécheresse ou très grand froid. 

Ce conifère très résineux était déjà vanté dans l'Antiquité (Hippocrate) ou au Moyen Age (Hildegarde de Bingen) pour ses vertus contre les maladies pulmonaires.

Anti-oxydante, assouplissante et relipidante, l'huile végétale de prune est un véritable soin anti-dessèchement et anti-âge, riche en actifs végétaux. Elle est particulièrement recommandée pour les peaux matures ou les peaux fortement déshydratées, en manque de nutrition.

Naturellement riche en vitamine E et en Oméga-9, l'utilisation de l'huile végétale de prune permet de rétablir la barrière cutanée et ainsi de limiter la perte en eau. 

La prune d’Ente, du vieux français « enter » qui veut dire greffer, apparaît dans l’abbaye bénédictine de Clairac dans la vallée du Lot. Les moines ont l’idée de croiser des pruniers locaux, introduits par les Romains, avec des pruniers de Damas, ramenés de Syrie par des croisés au 12e siècle. Le séchage des prunes, au soleil ou en four à pain jusqu’au 18e siècle, permettait une conservation longue. Cette variété pousse essentiellement le long des vallées de la Garonne et du Lot dans le sud-ouest de la France, sa terre d’élection.

Séborégulatrice et désincrustante, l'huile de pépins de raisin permet de purifier les peaux mixtes à grasses et de désincruster les pores.

Anti-oxydante et régénérante, cette huile végétale est connue pour sa richesse en polyphénols, vitamine E et proanthocyanidines qui lui apportent une très bonne action anti-radicalaire. Sa richesse en acide linoléique favorise le renouvellement de la peau. Elle permet ainsi de lutter contre vieillissement cutané.

Anti-inflammatoire et apaisante, les phytostérols et les polyphénols contenus dans cette huile végétale permettent d'atténuer les rougeurs, d'apaiser les irritations cutanées et de soulager les démangeaisons.

L’huile de pépins de raisin est aussi utilisée dans les produits capillaires afin de nourrir la fibre capillaire, d'aider à prévenir la casse et à apporter de la brillance aux cheveux.

L’histoire de la vigne et du vin est plurimillénaire. Le patrimoine génétique des vignes sauvages d'Europe occidentale a contribué à produire une grande diversité de cépages et de crus. Le vin a toujours eu une forte symbolique religieuse et a été longtemps associé à un haut statut social. 

L’huile de pépins de raisin est connue, dans la littérature médicale, depuis le 14e siècle au moins, pour un usage curatif dans le cas de certaines dermatoses cutanées. Le roi Ferdinand IV de Castille, en Espagne, la qualifie "d'huile royale" en raison de ses bienfaits.

Purifiante, l'huile essentielle de romarin à verbénone est utilisée dans les soins pour les peaux à imperfections, sujettes aux rougeurs et aux boutons ainsi que dans les soins pour cheveux à tendance grasse.

Tonifiante et régénérante, elle permet de lutter contre les premiers signes de l'âge.

Cicatrisante, l'huile essentielle de romarin à verbénone accélère la réparation des tissus.

Cette plante originaire du pourtour méditerranéen était déjà connue des Egyptiens et des Grecs, qui la tenaient pour un remède vivifiant, en lien avec l’amour. Elle acquiert ses lettres de noblesse au 14e siècle, où, grâce à ses notes de pin et d’eucalyptus, elle entre dans la fabrication d’un produit parfumé à base d’alcool, l’Eau de la Reine de Hongrie. On la brûlait aussi pendant les épidémies de peste pour purifier l’air.

Nourrissante et assouplissante grâce, notamment, à sa teneur en oméga-6, l'huile végétale de tournesol permet de maintenir l'hydratation de la peau et de lui apporter plus de souplesse.

Anti-oxydante, elle permet de lutter contre le vieillissement prématuré de la peau.

Le tournesol est originaire d’Amérique, les peuples amérindiens l’utilisant depuis longtemps pour ses propriétés nutritives et médicinales. D’après l’archéologie, ce sont eux qui, vers 3000 av. J.C., vont domestiquer la forme sauvage du tournesol dans le centre-est des Etats-Unis. Le tournesol et importé en Europe au 16e siècle par les Espagnols, mais c’est en Russie qu’il devient une plante oléagineuse de grande culture au 18e siècle. C'est, en effet, un corps gras qui n’est pas interdit par l’Eglise orthodoxe pendant le Carême. A la suite d’un important travail de sélection, la teneur en huile des graines passe de 20% à 40% environ au début du 20e siècle.

Anti-inflammatoire et apaisante, la verveine citronnée est idéale pour apaiser les peaux atopiques, sensibles. Les citrals présents dans l'hydrolat de verveine citronnée agissent sur les inflammations cutanées. Très bien toléré, l'hydrolat de verveine citronnée est idéale pour les peaux les plus fragiles, sujettes aux irritations, notamment celle des bébés.

Anti-oxydante et tonifiante, elle tonifie et raffermit les tissus cutanés, clarifie le teint et resserre le grain de la peau.

La verveine citronnée vient des régions tropicales d'Amérique du Sud. Elle a été ramenée du Pérou au 18e siècle par le naturaliste français Joseph Dombey, dans le cadre d'une mission royale d'exploration. Il a eu des difficultés à implanter la verveine en Europe car un seul des pieds de la plante avait survécu au voyage  Elle ne doit pas être confondue avec la verveine officinale ni avec la citronnelle.